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Bio-Blog, chroniques de deux consommatrices repenties
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Bio-Blog, chroniques de deux consommatrices repenties
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5 septembre 2007

Et maintenant quoi ?

En ces temps légèrement troublés (vous voulez un dessin ? plusieurs dessins ?) on en vient souvent à baisser les bras : il y aurait tellement à faire, tellement de combats, petits ou grands, à mener qu'on ne sait plus bien par quoi commencer, dans quoi s'impliquer réellement, ce qui servirait à quelque chose...
En ce moment, je me bats au côté des parents d'élèves de mon école pour l'ouverture d'une 7e classe qui permettrait entre autre l'accueil des petits de deux ans, je tente de faire signer une pétition pour les abeilles (je n'avance pas fort de ce côté-là) j'essaie de rester engagée dans la lutte contre la base élèves... etc. Mais honnêtement, il arrive que mon énergie se dilue bien au delà de l'efficace, que je fatigue et me décourage... et surtout, tous les jours, je trouve que ça ne suffit pas qu'il faudrait faire bien plus, être sur tous les fronts à la fois...
Bien sûr, c'est impossible.

Dans ces moments-là, je me rappelle que je ne suis pas la seule à lutter. Que les médias dominants sont devenus champions de la désinformation (il serait peut-être plus juste de parler de non-information) qu'ils relayent toujours les mauvaises nouvelles et jamais les bonnes. Que si on voit le monde par leurs yeux c'est une effrayante catastrophe, les gens sont méchants, le monde est dangereux, la vie mortelle... Alors que si l'on regarde autour de soi, il y a aussi plein de trucs chouettes, des milliers de gens formidables, des relations harmonieuses et sereines, de couple, de voisinage, etc et que si la vie reste mortelle, c'est pour nous aider à en profiter à chaque instant.
Et surtout que quoi qu'il arrive, autant en profiter car s'assombrir, déprimer, désespérer ne feront jamais avancer les choses. Certains pensent que toutes nos pensées font comme un nuage au dessus de nos têtes et que nous percevons toutes ces pensées ambiantes inconsciemment et en sommes influencés.
Il est donc très important de rester positifs, de rester dans l'idée de ne pas se laisser abattre et d'y croire jusqu'au bout.
Allez, aujourd'hui, souriez... et soyez fiers de faire ce que vous faites, mais si vous faites trop peu à vos yeux... Il faut commencer quelque part, puis continuer, chacun à sa mesure.
Bon courage

(Désolée, c'est un peu en vrac, je n'ai pas trop le temps d'améliorer cet article, c'est la rentrée et j'ai repris le travail!!!)

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Commentaires
A
Ai-je écrit que tout était la faute des médias ? Je n'avais pas l'impression d'avoir eu une pensée aussi manichéenne que ça ! Chacun a sa part de responsabilité dans cette affaire, et je me compte dedans. J'y inclus aussi les médias "dominants"...
S
Je suis d'accord avec Judith. On peut critiquer les médias (dominants ou pas d'ailleurs... car la presse professionnelle, dans certains secteurs, est honteusement pire que la presse grand-public), mais il faut aussi exercer son esprit critique sur soi-même. Moi non plus je ne regarde plus les infos, pas parce que ça donne une image pessimiste ou que sais-je, juste parce que ça m'ennuie, j'avoue (oui, et je suis journaliste, oh la vilaine). Mais il y a à la télé, à la radio et dans la presse, des rubriques passionnantes, des reportages intéressants, des chroniques rieuses. Même la presse féminine parle de choses importantes quelquefois, entre deux pages de régime bidon. <br /> <br /> Ce que je ne supporte pas d'entendre, c'est que c'est à cause des "médias dominants" et de son pessimisme que ta lutte contre la base élèves ou ta pétition pour les abeilles n'aboutissent pas. C'est de "l'opinion dominante" (les cons continuent d'être majoritaires, c'est prouvé) ou du "pouvoir dominant" (ceux qui ont les sous) qu'il faut se plaindre à mon sens, pas de ceux qui se contente de choisir des informations autant qu'ils le peuvent, et de les transmettre aussi fidélement que possible.<br /> <br /> Au passage, je lance une pensée à Jean-François Bizot, décédé récemment, qui lança un média pas du tout dominant, mais qui finit par faire du bruit en son temps, c'était Actuel. Le même Bizot lança aussi Nova Mag, et fut un des parrains du quotidien Le Jour. Lancer un nouveau journal aujourd'hui, c'est très courageux et grisant. En plus il suffit d'un capital d'un millier d'euros, vas-y !<br /> <br /> Tu n'arriveras à contrarier un journaliste comme ça... on a tellement l'habitude. C'est une "opinion dominante" de dire que tout est de la faute des médias. <br /> <br /> Stéphanie
J
Il y a quand même quelques bons trucs à la radio : par exemple l'émission "CO2 mon amour" sur France Inter présente des approches innovantes (urbanisme, transports, etc.) pour lutter contre le réchauffement climatique. <br /> Sur TV5, il y a un météorologue qui présente à chaque journal des infos scientifiques sur les nappes phréatiques, etc. Je suis étonnée, puisqu'on parle tout le temps du fameux réchauffement climatique, qu'il n'y ait pas à chaque JT : "le geste du jour" ou qqch comme ça. C'est dommage. <br /> En politique, je trouve que tu as raison, Aspen. On parle des bombes, des massacres au Proche-Orient. Mais on ne parle pas des initiatives pour la paix, des résistants, des déserteurs, des groupes de discussion (inspirés totalement par la CNV, d'ailleurs), de la vie des jeunes Israëliens qui détestent aller à l'armée, des israéliens qui vivent avec des palestiniens... et vice-versa. <br /> Ayant travaillé à la radio, je peux dire que c'est le "formattage" des journalistes qui est en cause. Très peu arrivent, après quelques années de boulot, à ne pas attraper des "tics" professionnels (ne serait-ce que le ton "radio-télé" tellement stéréotypé, avec un découpage des mots souvent absurde). Il y a un effet boule de neige, je crois : on reprend ce qui a été dit ailleurs, on fait un papier reprenant une info donnée dans un magazine ou à la télé. Résultat: tout le monde dit la même chose, s'enthousiasme ou se désole pour les mêmes choses. Mais attention, ce n'est pas le cas de tous, et justement il faut traquer les bonnes émissions, les journalistes qui invitent des personnalités moins conventionnelles, qui font des papiers sur des trucs moins consensuels. parfois ils dérangent tellement qu'ils se font virer... beaucoup de cas récemment (Là bas si j'y suis, Arrêt sur image, etc.)<br /> Quoi qu'il en soit, je pense que c'est à nous, auditeurs, spectateurs, consommateurs, citoyens, de ne pas prendre au pied de la lettre ce qui est dit dans les journaux, à la radio... Nous devons interpréter et croiser les sources. <br /> Je pense que la situation serait meilleure si les enfants avaient à l'école des vrais cours d'éducation aux médias : critiquer, analyser, recouper, comparer le traitement d'un même sujet dans deux émissions ou deux journaux, analyser l'image et sa fabrication, démonter les mécanismes de la publicité et de la propagande, etc. Je suis sûre que certains profs le font, hors-programme... <br /> Merci pour cette réflexion, en tout cas.
A
Mes excuses aux journalistes qui auront été blessés par mes propos... Ce que je voulais dire rejoint ton propos Stéphanie: arrêtons de regarder la télé, d'écouter ce qui nous fait du mal et intéressons-nosu à ce qui nous fait du bien, ou à ce qui est vraiment de l'information et pas du fait divers. La mort des abeilles en masse, c'est de l'information, le petit vieux tabassé par trois jeunes paumés, c'est très triste, c'est déplorable, mais ce n'est pas de l'info, c'est du fait divers. Et nous submerger de faits divers désolants de cet acabit nous fait croire que la France est un pays dangereux, que sortir le soir est mortel etc. C'est en ça que je dis que les médias donnent une image très déformée de la réalité. Certes, ils font ce qu'on leur demande de faire et ce qui leur permet de manger à la fin du mois... Il n'en reste pas moins que je trouve ça désolant.
L
euh...merci Cherry Plum, je prends bien note!
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