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Bio-Blog, chroniques de deux consommatrices repenties
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Bio-Blog, chroniques de deux consommatrices repenties
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8 mars 2006

Contre les plats préparés

Je pense qu’il est important, dans nos sociétés où la malbouffe règne en maître, d’apprendre ou de réapprendre à cuisiner. J’y vois personnellement, tout un tas d’avantages et d’intérêts.

  • Financièrement tout d’abord : les produits tous prêts sont beaucoup, beaucoup plus chers que la somme de leurs matières premières. C’est logique, il faut y ajouter la main d’œuvre, les temps de préparations et les coûts de transports des ingrédients… De plus, autant, je peux éventuellement concevoir qu’on achète une moussaka surgelée (j’en ai fait une fois, ça m’a pris trois heures !) autant, on ne gagne pas vraiment de temps à décongeler des « spaghettis à la carbonara » plutôt qu’à les faire. Il y a tout un tas de produits que je mange chez mes amis mais qu’il ne me viendrait pas à l’idée d’acheter tellement ils sont chers parce que transformés. Quelques exemples : Les gâteaux apéritifs. Moi je fais de l’hummous ou du caviar d’aubergine qu’on mange sur un bon pain complet, ou les jours de grande flemme je sors les raisins secs et les graines de tournesol et de courge… Les gâteaux. Nous faisons tous nos gâteaux nous même. Ça ne coûte presque rien, un gâteau : un peu de farine, un peu de beurre, quelques œufs (c’est l’ingrédient le plus cher, sauf si on met des amandes), du sucre et c’est tout… Les compotes : (bien meilleur et super rapide : laver les pommes, les couper en quatre sans les éplucher ni les épépiner dans une casseroles avec un fond d’eau puis quinze minutes plus tard, passer au moulin à légume. On garde les pépins et la peau pour le goût, pas par gain de temps car c’est aussi long de mouliner et laver le moulin que d’éplucher les pommes avant cuisson.) Etc.
  • Pour votre santé ensuite : la simple liste des additifs inutiles ou carrément néfastes (entre autre sucre, sel, acidifiants, conservateurs…) qui entrent dans la composition d’un produit, suffit souvent à donner la nausée. Quant à le consommer… bien sûr, il en est de ces ajouts comme des pesticides ou des ondes… on n’en tombe pas malade tout de suite, ce qui évite les prises de consciences. (Entre parenthèse, allez jeter un coup d’œil à votre paquet de sel. Le sel c’est du sel croyez-vous ? Oui si vous l’avez acheté bio, sinon, on a rajouté pas mal de trucs louches à votre assaisonnement préféré !) (Je garde mon ancien paquet de sel pour le jour où mon fils voudra faire de la pâte à sel !) Personnellement, je me passe très bien de tous ces poisons. D’accord, si vous mangez bio, les additifs sont bien réduits et l’argument santé ne tient plus.
  • Pour le goût, bien sûr. Les enfants qui ont toujours mangé de la pizza surgelée n’aiment peut-être pas les pizzas maisons… mais ceux qui ont la chance d’en manger de temps en temps ont du mal à avaler l’autre machin spongieux qu’on vend sous le nom de pizza. Même chose pour les gâteaux au chocolat, les sauces tomates, etc. Prenons justement, l’exemple de la sauce tomate. Voilà un truc que je n’arrive jamais à trouver bon quand je l’achète tout fait. Malheureusement, le faire soi-même présente un inconvénient de taille, c’est très long. Alors j’en fais des quantités à chaque fois, (vu que ce qui est long, c’est juste la cuisson) et je congèle. (Ça suppose d’avoir un congélateur, c’est sûr. Autrement, rien n’empêche de manger de la sauce tomate toute la semaine dans des plats très différents.)
  • Pour une meilleur qualité de vie : passer du temps à cuisiner, c’est aussi passer du temps pour soi. Je cuisine assez souvent avec mon fils depuis qu’il a un an et demi. Il lave les légumes (il patauge dans la flotte), il casse les œufs (très bien, maintenant, presque plus de coquilles !), il mesure la farine (il fait des tas de farine dans la balance et décore le plan de travail), il coupe les légumes et les fruits (tartes originales garanties) etc. On passe un super moment et il est fier de lui. En plus, à force, il saura forcément cuisiner !
  • Pour une réduction des déchets : tous les produits préparés sont suremballés. J’achète toutes mes céréales en vrac dans ma bio-coop et je les ramène chez moi dans des sachets en papier. Au marché, je mets directement les légumes dans mon cabas, sans emballage du tout. Il y a souvent un emballage minimum sur les produits bruts (beurre, farine, œufs, crème…) alors que les plats préparés ont un habillage pour faire vendre. Mais si, pour faire vendre. Ça donne de la valeur ajoutée au produit paraît-il. Ce qui est sûr, c’est que ça contribue à augmenter le prix de la marchandise alors que, jusqu’à preuve du contraire, ce n’est pas ça qu’on mange !

Certes, je passe beaucoup de temps à cuisiner. Mais si je calcule le temps de travail que ça me coûterait d’acheter ces produits tout faits, j’y gagne forcément et en plus je suis peinard chez moi ! Sans compter que, quand on a la flemme, ce qui nous arrive tous, il n’est pas plus long de manger des pâtes au beurre que de décongeler un machin dont on ne reconnaîtrait pas les ingrédients si ce n’était pas indiqué sur l’emballage…

A vos fourneaux !

PS : Il existe tout un tas de livres avec des recettes rapides, c'est-à-dire, prêtes en moins de quinze minutes. Mon préféré « Ma cuisine végétarienne de tous les jours » de Garance Leureux. Tout y est excellent et super rapide. En plus, c’est plutôt original. Et pas besoin d'être un végétarien convaincu pour avoir envie d'essayer ses recettes.

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Commentaires
C
Moi non plus je ne peux pas manger chez moi le midi. Quand je prépare des plats longs le samedi, le soir j'en fais plus, je congèle des portions pour une personne. Et même au boulot, je fais des économies d'argent, d'emballages, et j'évite tous ces vilains ingrédients. Enfin voir tous les avantages décrits par Aspen.
B
Personnellement, je ne peux rentrer chez moi le midi, les plats préparés sont donc incontournables.<br /> Certains arrivent même à une qualité proche des recettes maisons.<br /> Aujourd'hui les industriels commencent à faire attention au sel, matière grasse et conservateur qu'ils mettent dans leurs plats.<br /> J'ai ouvert un site dernièrement qui est une base d'avis et un comparatif nutritionnel sur les plats préparés; je vous invite à y jeter un coup d'œil http://www.plats-prepares.fr
A
voilà un article qui me plait bien, et j'applique ca depuis quelques mois (avant ma cuisine se résumait à pate + sauce en boite ou boite de raviolis !!!!!!! Maintenant je cuisine et c'est génial on redécouvre le gout des choses ! <br /> <br /> bon... J'avoue... les petites crepes au fromage et au jambon surgelées... j'avoue... J'ai du mal à m'en passer !!!!!<br /> <br /> Mais bon, rien à voir avec avant !!!!<br /> <br /> Je prends ce thème pour ma prochaine affiche (www.agissonsensemble.canalblog.com), je vais te piquer quelques idées !!!
Y
;-), merci Micoise.<br /> 100% d'accord avec cet article. Et oui, cuisiner quotidiennement oblige a etre creatif et c'est chouette. On peut aussi decouvrir qu'aucun pdt tout pret n'est indispensable, meme pas pour les enfants. Chez nous, le midi c'est souvent beaucoup de crudites non ou a peines preparees (fruits et legumes), des restes de la veille s'il y a ou du pain et fromage ou olives. Un repas sans preparation quoi. Pour le petit dej, je prepare le soir a mes enfants un "aperitif de petit dejeuner" a manger tout seuls s'ils ont faim avant que je me leve, c'est tout ce qui peut se manger proprement, des pommes, bananes, fuits secs, petits pains maisons. Et l'autre jour avec mon fils de 2 ans 1/2, on a grignote devant un dvd des feuilles de chou rouge que je dechirais au fur et a mesure, puis des feuilles de chou blanc trempe dans huile d'olive + citron ! Bref, pas besoin de biscuits ni de sandwiches a la pate a tartiner chocolat noisettes. Bien sur, quand il y en a chez les autres ils se jettent dessus, et alors !
L
Je l'achète sêchée déjà prête en magasin bio. Ensuite selon la taille que je veux, je la réduis encore plus en poudre en la frottant entre mes doigts.
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