Comment ne pas se réencombrer ? Part 1.
La liste des trente jours.
Une formidable idée, que nous utilisons personnellement sans arrêt, (voir à ce propos les articles de Cherry Plum et son moratoire sur le shopping).donnée par Elaine St James dans son livre « Vivre simplement ».
Deux options :
- Ne rien acheter, sauf l’indispensable, pendant une période donnée. Et attention, par indispensable je pense : nourriture. Ne font partie de l’indispensable ni cette petite robe sans laquelle vous pensez que vous allez mourir, ni ce mixeur-vibreur qui va changer votre vie, ni même ces draps qu’il faut absolument parce que les autres tombent en poussière. Je pense qu’il faut que ce soit une période assez longue pour que vous puissiez traquer vos habitudes d’achat compulsif. Mettons quinze jours au minimum, pour ceux qui pensent que jamais ils ne pourront tenir… jusqu’à 6 mois si vous vous en sentez le courage. Et si vraiment quelque chose nous fait très très très envie, alors écrire sur une liste qui reste dans le porte monnaie ou le portefeuille, l’objet convoité avec ses références. Si au bout du moratoire on se souvient 1. de ce que c’était exactement 2. de pourquoi on en avait envie et 3. si on en a toujours autant envie… alors oui, on peut peut-être s’autoriser à l’acheter. Si jamais c’était une « occasion unique » qui ne se reproduira pas, se dire que ce n’était pas pour nous. Les occasions uniques sont souvent les plus belles arnaques.
- Chaque fois que quelque chose nous fait envie, l’écrire sur la liste avec la date et au bout de trente jours, se reposer la question de l’intérêt du bidule en question. La différence avec le moratoire complet proposé ci-dessus, c’est que là, c’est quelque chose qu’on fait sans arrêt, du 1er janvier au 31 décembre, pour chaque achat qui sort de l’ordinaire. C’est donc une liste tournante.
Intérêts de ces deux techniques : se rendre compte qu’on n’est pas aussi dépendant qu’on le pense des supermarchés et de leurs offres faramineuses (soi-disant). Se découvrir d’autres activités que le lèche-vitrine du samedi. Et au final, surtout pour le moratoire, quand au bout des trente jours on relit sa liste, qu’on réalise les économies qu’on a faites, on est quand même bien content. Si au bout du temps réglementaire on décide d’acheter quand même un truc, on peut penser que c’est en conscience et donc qu’on va en profiter un peu… Car combien de fois avez-vous fait l’expérience de vous acheter un bidule pour vous faire plaisir, vous remonter le moral style : « je l’ai bien mérité », pour vous rendre compte au final que vous vous étiez peut-être fait plaisir (peut-être !) au moment de l’achat, mais que l’objet en question, une fois au fond d’un placard avec quinze autres du même style, ne vous faisait plus du tout plaisir, voire même vous déprimait, vous rappelant ce moment de tristesse et brillant par son inutilité.
Si jamais vous vous lancez dans l’expérience (l’une ou l’autre) faites-nous part de vos réactions, ça nous intéresse !